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« Jeux » de désymbolisation… 👀 Halloween… est-il aussi maçonnique ?

  • Photo du rédacteur: MMSEE
    MMSEE
  • 1 nov.
  • 3 min de lecture

Les Celtes, peuple romantique, avec des artisans habiles et de sages druides, des poètes qui jouaient de la harpe et des guerriers qui, malgré leur apparence féroce, se battaient pour la vérité et l'amour, ont créé un mythe qui oscillait, comme les anciens mystères, entre lumière et ténèbres : celui d'Halloween.

Lorsque la saison des récoltes s'achevait, ils célébraient Samhain, une fête qui visait surtout à apaiser la saison des ténèbres, à favoriser la contemplation et le souvenir de l'hiver à venir.

Au cœur des ténèbres de la nuit la plus longue, les Celtes croyaient que le voile entre le monde des vivants et celui des morts s'amincissait et que les âmes pouvaient ainsi revenir sur terre. Cependant, ils savaient pertinemment, grâce aux mythes et aux récits de leurs poètes autour du feu, que le bien comme le mal pouvaient aussi passer. Pour se protéger, ils allumaient donc de grands feux et se déguisaient afin de repousser les mauvais esprits.

Avec la migration des Celtes, cette coutume s'est répandue en Amérique et a évolué pour devenir la célébration que nous connaissons aujourd'hui, avec ses citrouilles, ses costumes et ses symboles effrayants. Bien qu'elle ait désormais un caractère festif et divertissant, ses racines restent profondément liées au rappel de la mortalité et au contact avec le surnaturel. Des éléments que l'on retrouve depuis la nuit des temps, où, dans les mystères et traditions antiques, la mort et la renaissance étaient symboliquement représentées par des rituels qui soulignaient le cycle de la vie et de l'âme.

Ici, comme symboles et éléments de la célébration, nous retrouvons la citrouille et la chauve-souris. La chauve-souris accompagne les cérémonies de transition depuis l'Antiquité, c'est-à-dire le passage du crépuscule à l'aube. À l'origine, lors de la célébration de Samhain, les feux allumés attiraient les insectes, qui à leur tour attiraient les chauves-souris ; ainsi, elles devenaient les témoins silencieux de l'union des deux mondes.

Au fil des siècles, les gens les ont craints, les ont associés aux sorcières et aux forces obscures, mais ils sont restés, par essence, un symbole de transition — à l'image de l'âme qui oscille entre la vie et la mort, cherchant son chemin vers la lumière dans les ténèbres.

Jack, un fermier rusé et ivrogne qui, selon la tradition irlandaise, parvint à tromper le Diable, lequel, furieux, le condamna à errer sans fin et lui interdit l'accès au Paradis comme à l'Enfer, cherche lui aussi le terme de son voyage. Jack fabriqua une petite lanterne et commença son errance. Celle-ci devint un symbole pour les habitants, qui la sculptèrent dans les citrouilles abondantes de la récolte d'automne, afin de repousser les mauvais esprits et de protéger leurs foyers des âmes errantes, comme celle de Jack.

En Grèce, la popularité croissante d'Halloween suscite aujourd'hui des débats intéressants sur la manière dont ces célébrations s'articulent avec nos propres traditions et valeurs spirituelles. Peut-être les symboles, la laïcité et les festivités créent-ils en nous un sentiment d'étrangeté, de différence. Pourtant, Halloween nous rappelle une vérité intemporelle, transculturelle et universelle, tant sur le plan historique que philosophique : la lumière et l'obscurité ne sont pas opposées, mais les deux faces d'une même pièce. Et la véritable connaissance, à l'instar de la véritable vision, ne naît pas de la lumière absolue, mais de la conscience de l'obscurité.

À la lumière de ces constats, Halloween serait-il peut-être… aussi maçonnique ?!



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