Depuis des années, elle est en colère contre la cruauté humaine. Elle a lancé de nombreux avertissements, mais sa colère n'a pas suffi à ramener la communauté mondiale à la raison.
Les experts n'ont cessé de tirer la sonnette d'alarme sur le changement climatique, sur le fait que le temps est compté pour la planète. Il y a environ deux ans et demi, quinze mille scientifiques, dans une lettre adressée à l'humanité, ont averti que "ni les gouvernements, ni les citoyens, ni personne d'autre ne fait assez pour arrêter le mal".
La Terre envoyait des signaux indiquant que quelque chose d'incontrôlable et de sauvage pouvait se produire, mais la cupidité l'emportait sur le danger. Même les abeilles commençaient à disparaître.
Au lieu d'unir la planète, la mondialisation l'a désorganisée. La concurrence extrême entre les États et les géants économiques a provoqué des situations explosives sans règles de droit et de moralité.
Le creusement des inégalités économiques et sociales a conduit aux formes les plus extrêmes de pauvreté, dans les petits et les grands pays, dans les pays riches, en développement et sous-développés. Les pouvoirs des États puissants ont été occupés par l'autoritarisme, qui s'est montré non préparé et pourtant dangereux face à des crises sans précédent.
Beaucoup de choses étranges se sont produites au cours des dernières décennies. Il n'existe même plus le pas qui séparait le fanatisme de la brutalité. La tragédie des guerres, les armées de déracinés et les "flux humains" d'immigrants sont encore les pièces du puzzle de la misère humaine.
La Terre montrait constamment que ses forces s'amenuisaient et que le temps se réduisait. Il semble donc que le moment soit venu où elle a décidé qu'elle avait besoin d'une pause, d'un repos pour secouer l'univers. Pour arrêter la pollution atmosphérique et le viol de la nature, pour ramener la solidarité et la paix.
Jour après jour, le coronavirus bouleverse notre mode de vie, sans distinction de classe. Les bourses s'effondrent, les avions sont cloués au sol, les pays se meurent. La Terre cherchait la paix et l'équilibre. C'est peut-être l'occasion d'un reset, de son redémarrage et de son salut.
SOURCE : HellasJournal
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