MAÇONNERIE & FEMME
Selon une légende : « Lors de la reconstruction du temple du roi Salomon, l'un des ouvriers a pris son déjeuner de sa fille, qui le lui apportait tous les jours. Elle s'est assise et l'a regardé et lui a finalement demandé s'il pouvait essayer de tailler une pierre. Au début, son père a pensé que c'était stupide, car c'est un travail d'homme, mais, comme il l'a insisté, il ne pouvait pas le lui refuser. Il lui a montré comment façonner la pierre et il est vite devenu évident qu'elle était un talent naturel. Même si elle n'était pas aussi forte que les jeunes garçons, elle avait un toucher plus confiant qu'eux.
Le maître d'œuvre qui a supervisé le projet s'est vite rendu compte à quel point la jeune fille aidait son père et comment elle s'améliorait de jour en jour. Un jour, elle ordonna à son père de l'amener à une réunion d'ouvriers au rez-de-chaussée du temple de Salomon. Elle craignait d'être punie, mais à la surprise générale, le Grand Maître insista pour qu'elle soit acceptée comme apprentie. Personne n'a osé remettre en question sa volonté et cela a été fait comme il l'avait ordonné. Après la réunion, un Maître Constructeur s'est opposé au Maître Maître et lui a dit "Comment as-tu pu faire ça ? Depuis des temps immémoriaux, seuls les hommes peuvent être initiés comme Maçons. C'est contre tous nos anciens repères". Le Maître en Chef a souri et a dit : « Ce n'était pas mon idée. Dieu l'a fait Créateur. J'ai juste accepté de l'aider à s'améliorer dans l'Art.
Avec l'évolution de la construction de la maçonnerie vers la théorie et l'institutionnalisation, au cours du XVIIIe siècle, le cas particulier de Lady Elizabeth Aldworth, connue à son époque sous le nom de "La Dame Franc-maçon", est typique, qui est également la première initiation enregistrée d'une femme dans la maçonnerie. (Loge n°44, Tribunal de Doneraile). La diffusion de la franc-maçonnerie en Europe continentale et la relation étroite qu'elle a développée avec les Lumières européennes, conjuguées aux évolutions sociales et à l'émancipation des femmes, ont progressivement ouvert les portes de la franc-maçonnerie aux femmes, d'abord avec le "Type d'Adoption" (Loges). pour les parentes des Maçons qui opéraient en parallèle avec une Loge masculine et bien que pas avec une Loge Maçonnique régulière, effectuaient un travail commun), puis pleinement avec l'admission régulière de femmes dans les Loges Maçonniques conduisant à la création de Loges Maçonniques Mixtes en 1893 (Maria Deraismes, fondée le 14 mars 1893, Galerie Le Droit Humain à Paris) à se répandre à l'échelle internationale, alors que la société humaine, entrant au seuil du XXe siècle, embrassait l'esprit de progrès et d'égalité qui inspirait le monde moderne.
Il n'est pas surprenant que les guildes de la construction, bien que dominées par les hommes, dans leurs règles établissent souvent le droit d'adhésion avec des droits et privilèges égaux pour les veuves des membres masculins de la guilde, ni les registres au Moyen Âge pour les femmes artisans qui étaient membres de guildes (par exemple, certificat de la guilde des maçons, Lincoln-1389 AD, Diary of the Close Rolls, 1256 AD).
À la fois en tant que mère, mais aussi en tant que membre ordinaire ayant un rôle actif dans la production et le fonctionnement des sociétés rurales et plus tard industrielles ainsi qu'une reine, prêtresse, guerrière, philosophe, scientifique, artiste, femme, est présente dans l'histoire de civilisation humaine, occupant souvent un rôle spécial ou de premier plan.
Dans sa forme traditionnelle, la franc-maçonnerie a exclu, suivant les règles sociales de l'histoire, les femmes de ses classes et privilèges, malgré le fait que les femmes, depuis les débuts de la civilisation humaine, occupent une position socialement et spirituellement égale à celle des hommes.
La maçonnerie est la gardienne des droits et libertés de tous. Ses enseignements adoptent la philosophie de l'unité et comme fondement l'égalité de tous dans l'ensemble de la Création et de la Nature.